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SITUATION ACTUELLE

Stavanger est la troisième zone urbaine et la quatrième ville la plus populeuse de Norvège. Elle a établi par sa culture de l'ambition, de l'innovation et de l'esprit d’entreprise une position unique à la fois dans le contexte norvégien et international. C’est aussi ce qui a façonné la ville en ce qu’elle est aujourd’hui, capitale européenne de l'énergie, un pôle culturel fort et une destination incontournable pour le sport extrême.

DÉMOGRAPHIE

Dans les années 60, Stavanger vécut son plus grand boom démographique de son histoire. Sa population croît drastiquement de 54% entre 1960 et 1970 et demeure en constante augmentation depuis (Figure 1). L’augmentation de la population coïncide avec la découverte d’un gisement de pétrole au large de côtes norvégiennes, ce qui propulse Stavanger au sommet de l’exploitation pétrolière. La ville compte aujourd’hui 132 729 habitants (Figure 2) répartis sur une aire urbaine de 71 km2 divisée en sept arrondissements. 

Figure 1 : Évolution de la population de Stavanger dans le temps

Figure 2 : Population actuelle de Stavanger

TRANSPORT

La ville est desservie par un important réseau de transport principalement destiné aux automobilistes. Bien qu’elle compte de nombreuses lignes d'autobus, la ville ne possède toutefois pas de réseau cyclable structurant. À plus grande échelle, la ville est accessible par train, par avion ainsi que par ferry.

ÉCONOMIE

De par sa position géographique, la ville de Stavanger vit depuis plusieurs décennies grâce à l’industrie maritime. D’abord par la pêche, ensuite par la construction navale et maintenant par les plates-formes pétrolières off-shore, l’industrie maritime a toujours su se renouveler et s’adapter. Ce faisant, le développement économique de la ville est, de nos jours, intimement lié à l’industrie pétrolière et les emplois sont concentrés dans ce secteur. Ils sont répartis essentiellement entre le secteur secondaire industriel et le secteur tertiaire, le dernier étant souvent des services connexes au secteur secondaire (Figure 3). Stavanger est aussi reconnue pour être une ville riche et prospère. En effet, depuis longtemps la ville bat des records avec un taux de chômage très bas. À titre indicatif, celui-ci se situait en bas de 2% en 2011. Toutefois, la ville éprouve depuis les dix dernières années des difficultés économiques suite à la chute du prix du baril de pétrole. Les compagnies pétrolières, tels que Statoil, n’ont eu d’autres choix que de réduire leurs effectifs. Le taux de chômage est donc passé de moins de 2% en 2011 à 4,1% en 2014 et ne cesse d’augmenter depuis.

Figure 3 : L'évolution du nombre d'employés dans le secteur pétrolier dans le temps

STATOIL

L’industrie Statoil est une grande entreprise responsable en majeur partie de la prospérité du pays. Cette compagnie fondée en 1972 appartient à 62,5% à l’État norvégien et est la compagnie publique la plus importante du pays. Stavanger a d’ailleurs été choisi pour accueillir le siège social de la compagnie, où 6000 employés y travaillent. Employant un total de 19 000 employés à la grandeur du pays, ceux-ci sont majoritairement déployés sur les plates-formes d’exploitation pétrolière dans la mer du Nord (Figure 4). Comme mentionné précédemment, la compagnie a connu dans les dernières années une baisse de ses revenus engendrer par la chute du prix du pétrole. Étant productrice d’un seul type d’énergie, la compagnie tente depuis 2016 de trouver des alternatives afin de diversifier leur production et ainsi pallier à l’incertitude du marché pétrolier. Ils ont d’ailleurs mis sur pied plusieurs parcs éoliens dans la mer du Nord et prévoient le développement d’une filiale de géothermie d’ici 2020. Nous pouvons donc conclure que malgré la continuité de l’exploitation des plates-formes pétrolières, Statoil tente de développer des alternatives plus écologiques en réponse aux changements climatiques qui ont affecté et affecteront la compagnie. 

Figure 4 : Répartition des plate-formes pétrolières dans la Mer du Nord

CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Bien que la Norvège se tienne loin des scandales médiatiques, il n’en demeure pas moins qu’elle est l’un des pays émettant le plus de  CO2 au monde. En effet, le pays obtient un taux d’émission supérieur de 54% au taux mondial. C’est dans cette optique que, à la manière de la compagnie Statoil, la Norvège et la ville de Stavanger s’associent à des organismes tels que les Smart Cities ou encore le Triangulum pour s’adapter aux changements climatiques et ainsi réduire leur production de CO2. Ces organismes ont pour objectif le développement de nouveaux quartiers intégrant le concept de la ville intelligente, alliant énergie, mobilité, technologies de l’information et de la communication. Il implique donc l’utilisation d’énergies renouvelables au sein même du quartier. En d’autres mots, ces nouveaux développements projettent de réduire leur consommation énergétique et leurs émissions de carbone, en plus d’améliorer la qualité de vie de ses résidants et de stimuler le développement économique. 

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